C’est
à The Last Embrace d’ouvrir la soirée.
Premier concert après l’ouverture de The Gathering, qui
a fait parler d’elle... Et bien je peux vous dire que TLE sans
pression c’est du très grand ! Ajouté à cela,
un son réglé comme il le faut par leur propre ingénieur
du son (contrairement à L’Elysée Montmartre) et
vous obtenez une prestation remarquable. Les titres s’enchaînent
à la perfection ravissant les fans du groupe et semblant satisfaire
les autres, réceptifs aux petits mots de la chanteuse et non
avares en applaudissement. Le
deuxième groupe de ce soir se nomme Machina Deus Ex. Lu très
vite ceci nous donne « Machine à deux sexe », image
qui n’est pas fortuite puisqu’elle illustre le chant féminin
et masculin de la formation. Ce jeune groupe Yvelinois motivé
et assoiffé de scène va se donner à fond pour nous
présenter leur musique qu’ils qualifient de « Trip
metal », se révèlent au final être un mélange
efficace de puissance et de mélancolie. La voix masculine tantôt
claire, tantôt nasillarde se marie à merveille avec la
voix cristalline de Sandrine, la charmante chanteuse, habillée
très (trop…) légèrement, qui été
malheureusement inaudible par moment, dommage. Le moment fort fut le
titre « Last Scene » qui réveilla les esprits, par
son rythme bien péchu. Comme TLE, voici un groupe qui prend du
plaisir à jouer et qui le transmet au public, l’enthousiasme
étant tout de même plus explicite chez les musiciens que
les chanteurs… Place
maintenant à la tête d’affiche, Eve Of Destiny. Ce
nom ne vous évoque rien ? Pas de panique… En effet, voici
un duo venant du pays du soleil levant, n’ayant sorti à
l’heure actuelle aucun album (un maxi-cd devrait voir le jour
d’ici peu « Nervous and Innocence »). Ca renommé,
au delà de la musique, est surtout du a la présence en
son sein de l’ancien guitariste de Malice Mizer, Kozi (prononcé
« Koziiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii » dans la salle), accompagné
par Haruhiko Ash au chant (ancien chanteur du groupe punk The Zolge).
Comme beaucoup de formation japonaise, Eve Of Destiny, officie dans
le Visual Key, c'est-à-dire, qu’ils jouent tant sur l’apparence
que sur le jeu de scène pour faire vivre leur musique. Sachant
cela, autant dire que j’étais impatient de voir ça…Et
bien après avoir admiré les costumes de nos deux comparses
(cuir noir, résille, maquillage outrancier, lentille, etc…),
je me demande bien ce qu’il reste de « Visual ». AngelsCry |
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