Eve of Destiny
www.eveofdestiny.net
Machina Deus Ex
machinadeusex.free.fr/
The Last Embrace

www.thelastembrace.com

09 avril 2004

Paris - La boule noire / France

 

Taux de remplissage :environ 200
Son :
Très bon pour TLE (malgré quelques petits larsens).
M2S, voix féminine inaudible par moment
EOD très bon
Lights : Bon pour les 2 premiers groupes.
Excellent pour EOD (visual oblige…)

Ambiance : Chaleureuse pour TLE et M2S
Déchaînée pour EOD !
Moment(s) fort(s)
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...

Photos :

The Last Embrace [bientôt en ligne]

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Le live report :

Affiche surprenante ce soir à la Boule Noire, réunissant un groupe Japonais en tête d’affiche : Eve Of Destiny (electro/indus) et deux groupes français : The Last Embrace (metal atmosphérique) et Machina Deus Ex. (Trip metal)

Dès l’entrée dans la salle, le ton est donné, la majorité du public s’est déplacé ce soir pour le groupe de Visual Key, Eve Of Destiny. De la tenue d’infirmière en latex, aux cheveux colorés, costume de manga ou encore tenue d’écolière, les japanophiles sont la et le montrent. Ils investissent d’entrée les premiers rangs, nous obligeant a rester a l’arrière ou sur les cotés pour voir nos petits français à l’œuvre.

C’est à The Last Embrace d’ouvrir la soirée. Premier concert après l’ouverture de The Gathering, qui a fait parler d’elle... Et bien je peux vous dire que TLE sans pression c’est du très grand ! Ajouté à cela, un son réglé comme il le faut par leur propre ingénieur du son (contrairement à L’Elysée Montmartre) et vous obtenez une prestation remarquable. Les titres s’enchaînent à la perfection ravissant les fans du groupe et semblant satisfaire les autres, réceptifs aux petits mots de la chanteuse et non avares en applaudissement.
Le groupe très à l’aise sur scène (notamment Nathalie, très gestuelle), a transmit à la perfection toute l’émotion qui se dégage de leurs compositions. Les nouveaux titres « The Inside », « Mother » et « It Says » nous ont été offert, accompagné des larmoyant « Hear My Call », et « Seclusion », et des plus puissant « Cold Embrace » et « While you’re on Earth », démontrant la diversité du groupe. Une quarantaine de minutes de bonheur, où « Les derniers poutoux » nous ont prouvé de la plus belle manière tout leur talent.

Le deuxième groupe de ce soir se nomme Machina Deus Ex. Lu très vite ceci nous donne « Machine à deux sexe », image qui n’est pas fortuite puisqu’elle illustre le chant féminin et masculin de la formation. Ce jeune groupe Yvelinois motivé et assoiffé de scène va se donner à fond pour nous présenter leur musique qu’ils qualifient de « Trip metal », se révèlent au final être un mélange efficace de puissance et de mélancolie. La voix masculine tantôt claire, tantôt nasillarde se marie à merveille avec la voix cristalline de Sandrine, la charmante chanteuse, habillée très (trop…) légèrement, qui été malheureusement inaudible par moment, dommage. Le moment fort fut le titre « Last Scene » qui réveilla les esprits, par son rythme bien péchu. Comme TLE, voici un groupe qui prend du plaisir à jouer et qui le transmet au public, l’enthousiasme étant tout de même plus explicite chez les musiciens que les chanteurs…
Voila qui annonce de grande chose pour l’avenir de la scène française, qui, plus que jamais, regorge de perles.

Place maintenant à la tête d’affiche, Eve Of Destiny. Ce nom ne vous évoque rien ? Pas de panique… En effet, voici un duo venant du pays du soleil levant, n’ayant sorti à l’heure actuelle aucun album (un maxi-cd devrait voir le jour d’ici peu « Nervous and Innocence »). Ca renommé, au delà de la musique, est surtout du a la présence en son sein de l’ancien guitariste de Malice Mizer, Kozi (prononcé « Koziiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii » dans la salle), accompagné par Haruhiko Ash au chant (ancien chanteur du groupe punk The Zolge). Comme beaucoup de formation japonaise, Eve Of Destiny, officie dans le Visual Key, c'est-à-dire, qu’ils jouent tant sur l’apparence que sur le jeu de scène pour faire vivre leur musique. Sachant cela, autant dire que j’étais impatient de voir ça…Et bien après avoir admiré les costumes de nos deux comparses (cuir noir, résille, maquillage outrancier, lentille, etc…), je me demande bien ce qu’il reste de « Visual ».
Oui il bouge sur scène, comme a peu prêt toutes les formations vides techniquement parlant, qui se doivent d’apporter quelque chose d’attractif, et les lights sont la, apportant un peu de gaieté à cette scène totalement vidée de tout instrument, ne laissant apparaître qu’un ampli sur la droite. (ceci après deux formations à six membres…)
Ils ont enchaîné leurs morceaux très dansant (sur dance-floor j’en redemande), certains quarement electro, d’autre plus indus, pour le plus grand plaisir des fans hystérique ! Qui ont fait, pour moi, le show visuel de la soirée, leur enthousiasme m’aidant à apprécier le set. Le chant japonais est parcontre toujours aussi agréable, dans nos oreilles de petits occidentaux, matraqué de chant anglais. Ils ont assuré un show carré, sans pains (en même temps, quasiment tout ce passe sur bande son) et le chanteur a prit la peine de remercier le public en français avec des « merci beaucoup » très charmants.

AngelsCry

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